Flottation

La matière, mise en pulpe après un broyage en voie humide en général à moins de 250 µm permettant de libérer de la gangue le minerai valorisable, est conditionnée par l’ajout d’un réactif chimique appelé collecteur, dont le rôle est de rendre hydrophobe sélectivement la surface du minéral à flotter. La pulpe est introduite dans une cellule munie d’un ensemble rotor stator ou dans une colonne munie d’un injecteur d’air, lesquels permettent de générer des bulles d’air tout en dispersant la matière. Les particules hydrophobes se fixent aux bulles remontant à la surface en formant une mousse chargée en minerai, rendue stable par ajout d’un agent tensioactif (moussant) Les minéraux hydrophobes sont alors récoltés mécaniquement à l’aide de racleurs avec la mousse à la surface de l’eau.

La flottation peut être dite directe, dans le cas où le minerai rentable est flotté ou inverse dans le cas où la gangue rendue hydrophobe est récupérée dans la mousse, le minerai d’intérêt restant dans la sous-verse.

Afin de répondre aux diverses demandes, le CTP dispose d’une gamme d’équipements allant de l’échelle laboratoire à l’échelle pilote pour un fonctionnement en batch ou en continu et peut proposer la réalisation de divers tests permettant d’optimiser le schéma de traitement :

• Tests par batch de détermination de la cinétique de flottation ;
• Tests par batch en série afin d’optimiser les différents paramètres de flottation (dosage des réactifs, rapport Solide/Liquide, nombre d’étapes …) ;
• Locked-cycle test. Celui-ci consiste en la répétition de test par batch dans lesquels les produits intermédiaires sont recirculés dans le cycle suivant afin de modéliser un process continu et d’estimer son bilan métallurgique. Il permet de valider le flowsheet établit à l’échelle laboratoire ;
• Tests à l’échelle pilote par batch ou continu.