Pelletisation

Il existe deux méthodes principales de granulation :

• la granulation en milieu humide : la cohésion des particules est obtenue grâce à l’ajout d’un liant liquide (le plus généralement de l’eau mais également de la mélasse ou des agents chimiques type lignosulfonate) et l’action mécanique d’un dispositif adapté (assiette de pelletisation, mélangeur granulateur…). Aucune compression n’est réalisée pour assurer la tenue des granulés ;
• la granulation par voie sèche : les granulés sont obtenus par compression, leur cohésion étant ainsi assurée par l’effet conjugué de la diminution de l’écartement des particules et de l’augmentation de leur surface de contact. Cette granulation s’effectue avec ou sans ajout de liant. Les modes de mise en œuvre se font au travers de presses à briqueter (minerais de fer par exemple) ou encore de presses granulatrices à filières d’extrusion (fabrication de combustible CSR).
  L’efficacité de l’opération est souvent tributaire de la tenue mécanique des granules formés (crush test, essai d’attrition…).

Les principaux avantages de la pelletisation sont une densification de la matière, qui permet une réduction des coûts de stockage ou de transport, d’assurer une manutention plus aisée de la matière, ou encore d’améliorer sa coulabilité.

Le CTP dispose de différents équipements de taille pilote tels qu’une assiette de pelletisation, un granulateur Eirich ou encore une presse granulatrice (Khal) afin de réaliser des essais, autant sur des matières minérales que sur des combustibles de substitution de nature plastique ou organique.